21st of April, 2024 at 5 pm
Åbybergskyrkan, Vallentuna, Sweden
Piano recital with Daniel Propper
Åbybergskyrkan
Bergvägen 2
186 41 Vallentuna
Organizer: Equmeniakyrkan in Vallentuna, Sweden
21st of April, 2024 at 5 pm
Åbybergskyrkan, Vallentuna, Sweden
Piano recital with Daniel Propper
Åbybergskyrkan
Bergvägen 2
186 41 Vallentuna
Organizer: Equmeniakyrkan in Vallentuna, Sweden
Éclairs de génie sur des flammes passionnées, par Jethro Bare
Dimanche 20 novembre 2022, il est 17 h passées de quelques minutes. Un impressionnant Steinway & Sons trône sur les planches de la salle de concert de l’École Normale de Musique de Paris, la salle Cortot. Son gabarit poids lourd et ses flancs de laque noire dévisagent sans faillir les presque deux cents personnes présentes face à lui dans un rayonnement solennel et prédateur. Il va se passer quelque chose, ici, ce soir. Quelque chose d’important.
L’érudit Olivier Feignier finit son laïus introductif en délivrant avec naturel et clarté les informations cruciales qui permettent de comprendre l’enjeu du moment : il s’agit d’invoquer l’esprit de Berlioz en réveillant les éléments de sa vie. Il s’agit d’évoquer ses espoirs, ses tourments, ses amours, par l’intermédiaire de ceux qui ont composé son existence. Il s’agit de convoquer ce créateur et son génie orchestral en célébrant ceux qui ont écrit des notes destinées à un instrument pour lequel lui-même ne composait pas.
L’auditoire, conscient de l’originalité du défi que représente ladite manœuvre, meut son attention accrue en une exigeante curiosité. Les oreilles sont avides de musique lorsque le maître de cérémonie descend les quelques marches de la scène harmonieusement éclairée, et les esprits de Camille Moke, Hiller, Döhler, Auguste Morel et Juliette Dillon flottent déjà dans la pièce en forme d’amphithéâtre quand y pénètre le
capitaine de vaisseau qui va nous emmener dans un voyage aux contrées méconnues et aux rivages
sophistiqués. C’est celui qui va nous guider dans un univers où profanes et initiés trouveront à coup
sûr leur compte d’émotions fortes sur les cordes vibrantes de son clavier à marteaux, véritable poste
de commande métaphysique qui se joue de la flèche du temps.
Daniel Propper, tout de noir vêtu, s'assoit face à son gouvernail à touches ; il baisse la tête en fermant
les yeux... À quoi pense-t-il ? Quelle porte, dont lui seule possède la clef, ouvre-t-il ? Par quelle voie
singulière s’échappe-t-il du monde binaire ? Le pianiste ouvre des canaux dont il a repéré les
mystérieuses fréquences depuis longtemps... depuis l'enfance dans sa Suède natale sous l'égide de
Gunnar Hallhagen, en passant par l’angle de la 66ème West et de Broadway, dans la grosse pomme, à
la mythique Juilliard Music School, avant d’établir ses propres liaisons hermétiques avec les muses
inspiratrices, en suivant des sentiers invisibles à tous les yeux qui l'ont scruté depuis, créant le vertige,
de près comme de loin, avec respect et admiration. Cet homme n'est pas simplement un musicien,
c'est un sorcier. Un homme à part, qui se connecte à des énergies inconnues du plus grand nombre et
qui communie avec elles pour les rendre à tous par le bout de ses doigts.
Alors que les boiseries exotiques craquantes de l'amphithéâtre à l’acoustique d’exception émettent
les derniers sons vulgaires possibles en ce lieu, le souffle des spectateurs est court, le cadran suspendu
et les mains du virtuose se posent déjà entre les noires et les blanches, sur les dièses et les bémols,
prêtes à nous propulser mélodiquement par mille feux au milieu du tonnerre !
Dès les premières effluves musicales du Rondeau Parisien qui lance le récital, la magie opère, et
l'audience est embarquée dans une explosion de couleurs et de sonorités qui nous font parcourir
intensément la palette entière d'émotions diverses. Le plan de vol a été savamment préparé, car
cinquante minutes plus tard, les rapides escales de l’aiguilleur Feignier et la haute voltige de l’as
Propper nous confrontent à la relativité du temps, car personne ne peut prétendre avoir pu se rendre
compte de l’égrenage du sablier depuis le début du spectacle. Les entités convoquées ont exposé leurs
puissantes visions créatrices à travers des sons qui donnent accès à une brèche sur l’ineffable.
Le souffle laissé au début du premier morceau ne nous est finalement rendu qu'au dernier accord joué
avant l'entracte, au détour du reflet perdu de Juliette Dillon.
Nous restons pantois. Ravis et pantois.
Ce court retour sur terre nous offre l’opportunité de détailler le temple dans lequel cette célébration
vient de prendre place, commune à plusieurs dimensions. On remarque que la structure de la salle
Cortot, œuvre de l'architecte Auguste Perret à la demande d’Alfred Cortot en 1929, favorise la relation
verticale avec quelque chose qui nous dépasse mais dont nous pouvons malgré tout confusément
entrevoir les contours à travers les notes et leur beauté, majeures ou mineures, via la fougue ou la
douceur, et qui touche simultanément le cœur et l'esprit à chaque fois. Cependant, avant de s’ancrer
trop durablement dans la matérialité, Daniel Propper revient nous enlever aux considérations faciles
pour nous propulser dans la subtilité de son interprétation, en nous invitant à danser avec les fées aux
côtés d’Émile Prudent.
La force que le pianiste met à l'ouvrage est d'ordre transcendantale, sa sensibilité se dévoile sur
plusieurs plans de réalité, ici et là, ici et ailleurs, ici et toujours, et en se laissant porter complètement,
on peut rejoindre sans crainte le sombre cortège de Ritter dans sa marche funèbre en hommage à
Berlioz, on peut entendre sans effort l'âme de Liszt et de son ami Hector conversées dans un langage
secret à propos d’une idée fixe, on peut également céder au caprice symphonique de Heller en avouant
le plaisir non dissimulé de se perdre dans une telle flamboyance.
C'est là tout le spectre de la vie riche, complexe et unique de Berlioz qui est racontée de manière
inédite, et l’éternité de son legs devient une évidence.
Après de nombreux rappels, le maître nous ramène à bon port, non sans figures de style, en nous
gratifiant une dernière fois de l’éclat de son talent. Il interprète Le fantôme de Charles Haslinger, dont
l’hommage à Berlioz nous hantera encore après le concert, ainsi qu’une dernière pensée Nocturne en
mi bémol majeur de Chopin dédié à un des premiers amours de Berlioz, sa fiancée Camille Moke, pour
finir majestueusement Dans le hall du roi de la montagne d’Edvard Grieg, extrait de la Suite d’orchestre
Peer Gynt, arrangé pour le piano par le compositeur.
Après deux heures de voyage intense et poétique, nous voilà arrivés. Prétendument en tous cas. Une
part de ceux qui ont assisté à cette représentation restera toujours dans l’horizon intime de la salle
Cortot, avec Daniel Propper aux commandes. La densité de ce souvenir commun a créé un mouvement
perpétuel.
Ici, ni vieilleries, ni poussière ! Il n'y aucune place pour une mièvrerie quelconque car c'est le cœur
battant du romantisme qui s'exprime et l'étincelle à l'origine de l'univers qui explose ! Le big bang qui
éclaire le néant par son cri primal ! Ici vit LA MUSIQUE et les HOMMES qu'elle traverse, ici brillent pour
toujours les FEUX et les TONNERRES !
Présentation de l’auteur :
Originaire de Saint-Ouen-sur-Seine, où il réside encore aujourd’hui, Jethro Bare est un
auteur, scénariste, poète, chanteur et comédien né en janvier 1977.
Nourri par diverses influences et plusieurs genres littéraires, cinématographiques et
musicaux, des classiques à travers le temps jusqu’aux souterrains de la pop-culture, Jethro
Bare traite de ce qu’il connait : les rêves, les cauchemars, les personnages atypiques, les
obsessions et la tension des sentiments.
Depuis 2019, il est notamment l’auteur et le narrateur de LA FLIPPE (programme sélectionné
au Festival de la Fiction TV de La Rochelle en 2021), série d’histoires horrifiques contées avec
deux saisons visibles sur Youtube, une série Audio disponible sur toutes les plateformes de
streaming et un Blu-ray à paraître (2023).
Sa nouvelle noire intitulée « Elle gronde » a été finaliste du concours de nouvelles au festival
international Quais du Polar à Lyon en 2022.
Jethro Bare travaille actuellement sur plusieurs projets littéraires et audiovisuels.
Nouveau CD : "Feux et Tonnerres !", hommage pianistique à Berlioz
Nouveau : le cd peut être commandé sur FNAC.com : ici
L'album est aussi disponible sur le site de l'éditeur DOM-Forlane : ici
Nouveau : Compte-rendu du concert de lancement par Stephane Loison qui a aussi écouté le cd :
Le lien vers le film de présentation sur Youtube : ici
Les radios et les critiques en parle...
le CD Gershwin, avec Daniel Propper pianiste, arrangeur et compositeur.
En vente chez Forgotten records
A la radio :
France Musique, l'émission "En pistes ! ", le 4 juin, (vers 19 minutes) :
Diffusion disponible en replay:
Interview sur Radio Notre Dame (FM 100,7) chez Édith Walter, dans son émission "Le Bonheur en Musique", du 7 mai 2021.
Chroniques écrites :
Bertrand Ferrier, sur son blog, en deux parties. "intelligent, plaisant et spectaculaire sans show-off." : ici et ici
Stéphane Loison, sur le site "Vieille Carne" : "une musique plus légère et tellement agréable à écouter"... "plaisir garanti !" : ici
Le cd, paré d’un texte de Guillaume Le Dréau, est disponible en vente sur le site internet de Forgotten records, maison de disque française. Commande facile (PayPal) et expédition rapide en France et à l’étranger. Lien direct Forgotten records : ici
Au programme : oeuvres originales, restaurations, arrangements et un morceau composé par le pianiste lui-même.
This recording features inspired and joyful music, full of expression and wellknown melodies and rhythms. As typically for Gershwin, there are no borders between jazz and classical influences.
This is a personal album, searching for the Gershwin spirit. I am proud to present this studio recording after many years of reflection (and hard work).
The CD comes with a text written by Guillaume Le Dréau and is available for sale from the website of Forgotten records, the French recording company. Easy order placement (PayPal) and fast shipment around the world.
Link to Forgotten records, recording company : here
Vidéo de la Suite Brésilienne d'Antonio Santana, version pour deux pianos. Pianistes: Daniel Propper et David Bismuth
Nouvelle critique :
"Folklore norvégien. Daniel Propper poursuit joliment sa « mission Grieg »"
Article à lire en entier sur le site du Musiczen.fr. Remerciements à Marc Vignal.
Enregistré en 2019, le nouveau cd dans la série des œuvres pour piano d'Edvard Grieg est disponible chez Forgotten records
Daniel Propper poursuit l'enregistrement des œuvres essentielles du compositeur. Dans ces deux cycles tardifs inspirés du folklore, le Norvégien romantique investit "impressionnisme" et "barbarisme" dans un langage devenu plus moderne, sans jamais perdre sa subtilité harmonique et mélodique.
Grieg - 19 Mélodies populaires norvégiennes, op. 66 - "Slåtter", 17 Danses paysannes norvégiennes, op. 72 - 2 Mélodies élégiaques, op. 34 Daniel Propper, piano
Présentation : Guillaume Le Dréau
Commande en ligne : ici
CD "Lamartine mis en musique par ses contemporains"
Une collaboration musicale et poétique avec le baryton Philippe Cantor. Le cd est désormais disponible chez Disques DOM-Forlane
Dans cette anthologie on découvre des mélodies des compositeurs connus (Bizet, Gounod...) à coté de ceux (Morel, Glimes...g), oubliés aujourd'hui. Ainsi apparaît la poésie de Lamartine d'une manière jamais enregistrée et entendue avant. Un disque découverte.
"Lamartine mis en musique par ses contemporains", de 1820 à 1867
Philippe Cantor, baryton
Daniel Propper, piano
Guillaume Martigné, violoncelle
Olivier Feignier, présentation
Commande en ligne : ici
Parution de "Amour et regrets" : la poésie de Lord Byron en musique
Pièces pour piano de Liszt, Loewe, Novak, Quidant. Philippe Cantor, baryton, est accompagné par Jean-François Ballèvre au piano. Un disque édité par DOM-Forlane
La poésie de lord Byron a inspiré les musiciens tout au long du XIXe siècle. Le présent enregistrement a pour but de donner un aperçu de la richesse et de la variété de la source d’inspiration qu’a été l’œuvre de Byron, des tout débuts de sa réception en France jusqu’à ses feux post-romantiques en Europe centrale à la fin du siècle.
Philippe Cantor, baryton
Jean-François Ballèvre, piano
Daniel Propper, piano
Olivier Feignier, présentation
Commande en ligne : ici
Ou sur le site de FNAC
Nouveau CD d'Antonio Santana
"Clin d'œil au masculin"
avec Daniel Propper et d'autres artistes
Dans ce CD sorti en septembre 2023, Antonio Santana rend hommage à la voix masculine à travers 15 mélodies.
L’art de la mélodie, est celui de l’intimité et de la musicalité. Après un premier opus Miroirs de Femmes, Antonio Santana offre sa musique aux voix d’hommes avec ce disque Clin d’œil au masculin. S’emparant avec talent de ce genre issu des salons du XIXe, il compose, sur ses propres textes ou sur d’autres extraits du folklore brésilien, des mélodies tout en finesse et en sensibilité. À l’instar des romantiques, il prend la nature à témoin pour traduire les tourments de l’âme, dans une palette infinie de couleurs. Charles Baudelaire s’invite d’ailleurs dans cet univers émouvant et passionné. Plus que jamais texte et musique ne font qu’un, servis par des interprètes en totale adéquation avec le propos du compositeur. Plusieurs pièces instrumentales jalonnent ce voyage musical entre France et Brésil, auquel vous convie Antonio Santana et dans lequel chacun d’entre nous s’identifiera.
Jean-Michel Dhuez, Radio Classique
Interprètes :
David Bismuth, pianiste
Nicolas Cavallier, basse
Stéphanie-Marie Degand, violoniste
Philippe Do, ténor
Olivier Grand, baryton
Guillaume Latour, violoniste
Daniel Propper, pianiste
Guy Touvron, trompettiste
Nicolas Ziélinski, contre-ténor
Disponible sur Fnac.com : ici
Et Amazon.fr : ici
Yvon Bourrel : Quatuor pour piano et cordes
Captation vidéo du concert à Salle Poirel, Nancy, le 29 mai 2023
Avec Daniel Propper et l'Ensemble Stanislas
Disponible sur Youtube
Franz Berwald : Quintette n° 2 pour piano et cordes
Enregistrement audio du concert à Salle Poirel, Nancy, le 29 mai 2023
Avec Daniel Propper et l'Ensemble Stanislas
Le disque "Feux et Tonnerres !" a été présenté par Jean-Baptiste Urbain dans l'émission « Musique matin » sur France Musique le 4 janvier 2023.
"Des pages choisies par Daniel Propper, qui compose un programme très intelligemment mené."
Ecouter le podcast de l'émission (dont la sequence complète de 10'22 à 21'10) : ici
Cantique composé par le compositeur brésilien Antonio Santana pour célébrer la renaissance de Notre Dame de Paris suite à sa destruction par le feu. Cette vidéo a été réalisée lors de la création mondiale dans l'abbaye de Thiron-Gardais le 4 décembre 2022.
Concert présenté par Stéphane Bern. Avec François Pineau-Benois, violon, Daniel Propper, piano et le chœur de l'Académie de Liesse.
«SALLE CORTOT» : PROPPER – HOMMAGE À BERLIOZ
Article paru sur le site "Viellecarne" et signé Jean François Robin: ici
Grande émotion au moment du lancement du nouvel album, Feux et Tonnerres ! au Cercle suédois, le 10 juin 2022.
Remerciements chaleureux envers le public et tous ceux qui ont participé à la réalisation du projet, notamment Olivier Feignier.
Lisez le beau compte rendu de Stéphane Loison sur le site Vieillecarne.com : ici
Podcast de radio sur Frequence protestante
Une demi-heure de radio en discussion avec Marc Portehaut dans son émission "Cantabile".
Avec des extraits du nouveau disque "Feux et tonnerres !"